Preuve du théorème de Stone-Weierestrass :
Cela revient à montrer que pour toute fonction continue, il existe une fonction de \(A\) arbitrairement proche.

Quitte à faire un changement de variable affine (ok parce qu'on a montré que \(1\in A\)), on peut considérer \(0\leqslant f\leqslant 1\).

Par continuité de \(f\), pour tout \(x\in X\), on pose \(V_x\) l'ensemble des \(y\) tels que \(\lvert f(x)-f(y)\rvert\lt \varepsilon\) \(\to\) c'est un voisinage ouvert de \(x\).

Ces voisinages forment un recouvrement, dont on peut extraire un sous-recouvrement fini par compacité de \(X\).

Pour \(y\in X\) on pose \(x(y)\) l'indice \(x\) donnant le voisinage \(V_x\) correspondant à \(y\).

En utilisant le lemme précédent, on pose \(0\leqslant\varphi_y\leqslant1\) tq \(\varphi_y(y)\geqslant1-\varepsilon\) et \(\varphi_y\leqslant\varepsilon\) en dehors de \(V_{x(y)}\).

On pose \(W_y\) l'ensemble des \(z\) tq \(\varphi_y(z)\geqslant\varepsilon\).

C'est un recouvrement ouvert de \(X\), dont on peut extraire un sous-recouvrement fini par compacité.

On pose \(f_*:z\mapsto\max_{y\in Y_0}f(y)\varphi_y(z)\).

Pour \(z\in X\) tq \(z\in W_y\), on montre que \(\lvert f(z)-f(y)\rvert\) est arbitrairement petit en utilisant le fait qu'ils sont \(\in V_{x(y)}\).
1Cela nous permet de minorer \(f_*(z)\) et de montrer qu'il est arbitrairement proche de \(f(z)\).
1On peut également faire une majoration et montrer qu'ils sont aussi arbitrairement proches dans ce sens.
1On a donc trouvé \(f_*\in \overline A\) arbitrairement proche de \(f\), ce qui nous permet de conclure.

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